8 mars 2024 – Investir en faveur des femmes

Dans un monde confronté à de multiples crises qui exercent une pression énorme sur les communautés, la réalisation de l’égalité entre les femmes et les hommes n’a jamais été aussi cruciale. Garantir les droits des femmes et des filles dans tous les aspects de la vie est le seul moyen de bâtir des économies justes et prospères et de préserver une planète saine pour les générations de demain.

Source : ONU Femmes – Investir en faveur des femmes : accélérer le rythme, 14 décembre 2023. Image d’entête : Femmes et Égalité des genres Canada, Thème de la Journée internationale des femmes 2024 – Visuel

AU CANADA – Le thème du gouvernement pour la Journée internationale des femmes 2024 reprend celui d’ONU Femmes, Investir en faveur des femmes : accélérer le rythme. C’est un appel à l’action et un rappel que l’égalité des sexes constitue l’un des moyens les plus efficaces de bâtir des communautés plus saines, plus prospères et plus inclusives.

AU QUÉBEC – Cette année, la campagne du Conseil du statut de la femme rayonne sous le thème « L’égalité à cœur. Un Québec fier de ses valeurs» pour inviter les Québécoises et Québécois à affirmer leur fierté et leur attachement à une société égalitaire, ouverte et diversifiée.

Le 8 mars est une date historique, dont l’objectif est de célébrer le chemin parcouru par les femmes jusqu’à aujourd’hui et saluer tout le travail accompli vers l’atteinte de l’égalité et ce tant au Québec qu’ailleurs dans le monde. Adoptée par l’Organisation des Nations Unies (ONU) en 1977, cette journée permet un moment de réflexion collective sur le sujet et sur les importants enjeux qui demeurent encore.

Source : CSF, Campagne du Secrétariat à la condition féminine

À L’INTERNATIONAL – Pour ONU Femmes, cinq enjeux demandent une action concertée pour que les femmes ne soient pas laissées pour compte :

  • Investir en faveur des femmes : une question de droits humains et la clé de voûte d’une société inclusive ;
  • Mettre fin à la pauvreté due à la pandémie de COVID, aux conflits géopolitiques, aux catastrophes climatiques et aux bouleversements économiques ;
  • Mettre en œuvre un financement tenant compte du genre, car l’austérité se répercute de façon plus négatives sur la situation des femmes ;
  • Passer à une économie verte et une société de soins pour mieux protéger les femmes et les groupes marginalisés et faire entendre leur voix ;
  • Soutenir les agent·e·s de changement féministes, car elles·ils prennent la tête de la lutte contre les inégalités et la pauvreté des femmes.

 Les femmes effectuent trois fois plus de tâches domestiques non rémunérées que les hommes ; or cette valeur ajoutée économique n’est pas comptabilisée parce qu’elle est invisible dans les indices tels que le Produit intérieur brut (PIB). (…)

Les femmes ne disposent que de 77 % des droits légalement accordés aux hommes, et les inégalités profondément enracinées freinent leurs opportunités économiques. Les femmes continuent d’être surreprésentées dans les emplois et les secteurs les moins bien rémunérés, et sous-représentées là où le potentiel de gain est plus important. Ceci n’est qu’un facteur parmi d’autres à l’origine des disparités salariales entre les hommes et les femmes.

Source : ONU Femmes, Pourquoi investir dans les femmes est une question de droits humains, 23 février 2024